Kanak Attak ne demande pas après le passeport ou l'origine, sinon se tourne contre la question du passeport ou de l'origine.

Kanak Attak est antinationaliste, antiraciste et refuse toute forme de politique identitaire, qui s'alimente, par exemple, d'attributions ethnologiques.

On est tout simplement contre tout ce et toute personne, qui exploite, reprime et rabaisse les humains.

On s'engage por les droits de l'homme, mais en même temps, on est favorable à une attitude, qui se démarque du modèle de l'égalité et qui se positionne contre la soumission à une culture hégémoniale - peu importe si elle prend la forme d'une "postmoderne globale" ou d'un teutonisme accablant. Ce qu'il faut, doit être négocié et décidé dans la situation.

Kanak Attak ne fait pas une politique d'immigré(e)s conformiste et veut autant en forme, comme en contenue s'adresser à un large public de façon offensive.

Kanak Attak se dépose consciamment d'une compréhension de politique, qui croit qu'avec la manifestation du "jour du citoyen étranger", des version maxi de folclore et des campagnes humanistes se peuvent soutenir le dialogue et la vie paisible entre Kanaks et la société majoritaire. Et celui qui ne s'adapte pas à la société ouverte, n'a rien à faire dans l'Almanya éclairée. Dans tout ça la tolérance est exigée à partir d'une position dominante et les rapport de force sont soustraits.

Mais cela n'est qu'une variante du racisme en Allemagne. L'imposition des zones liberées nationales à l'Est de la République va plus loin: Le pays doit être libre d'étrangers.

Sans croire le ciel sur terre si tous avaient des papiers. le droit au vote ou autres, il nous semble que ce sont des conditions nécéssaires, pour que tout le monde ait - au moins au niveau formel - les mêmes droits.

Depuis les dernières elections nationales se démarque une nouvelle constellation. La possibilité de la double nationalité - adoucit pour la première fois, depuis le fascisme, le principe du sang. Mais Attention! La privilegisation de certains immigré(e)s se combine avec l'exclusion d'autres personnes. Tout ça vise une division ouverte ou sutile entre des groupes admis, tolérés ou importuns, que l'on permet plus ou moins ou pas du tout de mobilité.

Le racisme actuel en Allemagne s'exprime avant tout de façon culturaliste. Comme dans d'autres pays européens, l'islam sers de tableau de projection pour différents racismes. Dans ça il s'agit pas en dernier lieu du phantasme du noyautage par des pouvoirs étrangers. C'est pour cela que l'on est de l'opinion, qu'il faut lutter contre tout obstacle, qui empêche une reconnaissance de l'islam comme une croyance égale aux autres. Pour nous l'islam ne se présente pas comme idéologie homogène, les pratiques réligieuses quotidiennes n'ont pas beaucoup à voir avec l'islam politique et organisé, que l'on refuse entièrement. Néanmoins: L'antiislamise forme la base du nouveau consensus néoraciste de la société allemande-federale. Non en dernier lieu parce que certaines références essentielles de 68 sont devenues le standard social. Comme le changement des rapports de sexes ou le repoussement des pratiques et normes à la base réligieuses. Dans le debat du voile se densifie ces attributions. Dans ce point découvrent mêmes les politiciens réactionaires leur bon coeur pour la femme soumise, tant qu'ils peuvent culpabiliser cet "islam arriéré" comme source de sa soumission.

Une autre pensée raciste, qu'il faut absolument attaquer c'est l'idée que la composition de la population ne soit pas une affaire du hasard, sinon plutôt quelque chose qu'il faudrait en quelque sorte règler ou diriger.

On ne revendique pas simplement l'expansion des privilèges civiques ou autres vers un groupe additionnel, sinon au contraire on met en question ce règlement apparement naturel du "Dedans" et du "Dehors" et l'etablissment d'une hiérarchie des possibilités de vie, par le racisme. Point et basta.

Kanak Attak propose une platteforme pour Kanaks des différents domaines sociales, qui en ont marre du même refrain de la double identité et qui prennent c'est idée pomo de zapper entre les cultures pour une connerie.

Et parce que Kanak Attak est une question d'attitude et non d'origine ou des papiers, il y participent de mêmes des non-immigré(e)s et des allemand(e)s de la génération n2. Mais encore ici !ojo! L'hiérarchie existante entre les positions de sujet social n'est pas un jeu et ne se laisse pas nier ou ignorer. Finalemant ne sont pas toutes les constructions pareils. C'est ainsi que le projet se trouve dans un tourbillon de contradictions insolubles, en ce qui concerne le rapport entre représentation, différence et l'attribution des identités ethniques.

Tout de même: On se présente pour faire entrer en scène une nouvelle attitude d'immigrés de toutes les génerations, autonome, sans lecher les bottes de personne et sans conformisme.

Novembre 1998