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Oury Jalloh: Mort dans une cellule de police
Manifestation Nationale le 1er Avril à Dessau

Brisez le silence! Contre la violence raciste étatique et l'impunité des responsables !

Manifestation Nationale
Samedi, le 1er Avril à Dessau a partir de 14 heures
à la gare centrale de Dessau

Brûlé dans uns cellule de police:
Oury Jalloh, un réfugié de 21ans de la Sierra Léone est mort le 7 janvier 2005 dans une station de police à Dessau menotté des mains et pieds à un matelas anti-inflammatoire. Cause de la mort: coup de chaleur. La version officielle: la victime a mis feu au matelas grâce à un briquet, de ce fait amenant le matelas à s´enflammer et de causant la mort de ce dernier. Suicide?

Il y a de cela un an cette version des faits avait crée tant de doutes. Dès lors ces doutes se sont amplifiés et devenus plus sérieuses. Selon les enquêtes le feu est survenu dans la cellule aux alentours de minuit. L´alarme signalant le feu s´est arrêté à deux occasions. Bruits et cris de secours furent enregistrés, émanant de la cellule acoustique de contrôle, mais cependant ignorés. Supposons que les officiers en question aient arrêté le son du système acoustique brièvement avant minuit parce qu´il ne pouvait comprendre une conversation électronique. Seulement quand l´alarme de contrôle aérien s´arrêta, il descendit au sous-sol où se trouva la cellule. Très tard. Oury se trouvait couché, brûlé sur un matelas, son corps pratiquement calciné. Les restes du briquet furent retrouvés dans les après « investigations ».

Il n'y a pas des investigation sérieuses
Alors que les investigations se concentrent sur un suicide possible, les faits restent non-clarifiés et les suspects restent libres jusqu'aujourdhui et vaquent à leurs occupations: 13 mois après la mort d´Oury Jalloh aucune lumière n´a encore faite sur les circonstances de la mort de ce dernier et voir même les responsabilités des coupables n´ont pas encore été mises à jour. Malgré des irrégularités publiques massives et contradictions aucune procédure judiciaire n´est en cours. Les responsables de police et docteur continuent avec leur boulot. Malgré le fait que le procureur de Dessau a fait des accusations formelles de négligence corporelle et d´homicide avec pour fin fatale, de nouvelles excuses sont néanmoins trouvées afin de clore ce sujet, cas- allant jusqu´au point de l´absurdité. Maintenant il se dit que les plaintes faites auparavant par l´avocat de la famille ne sont plus valables compte tenu du fait qu´il n´y ait pas assez de preuves pour identifier la famille d´Oury comme la sienne. Le temps passe. On préfère d'oublier certains crimes.

Répression contre ceux qui veulent la vérité et la justice :
Maintenant la personne s´étant engagée le plus pour la recherché de la vérité et de justice dans le cas de mort d´Oury Jalloh est criminalisé et persécuté: Mouctar Bah, un ami de Oury Jalloh et représentant de sa famille en Allemagne- pas les gens responsables de la mort de Oury Jalloh. Le 7 février les autorités locales ont fermé son « Télécafé » et retiré sa licence de business hors de l'"intérêt publique". Les accusations officielles sont les suivantes : Mouctar permet aux gens vendant la drogue de visiter son magasin. Aucun mot concernant la vente ou la consommation de drogues dans le magasin, non plus des preuves. Mais le préjudice raciste "peau noir = vendeur de drogues" semble de suffire. Les autorités veulent donner une interdiction permanente a Mouctar Bah de faire son business. Mr. Bah a pris tous les mesures juridiques possibles pour protéger son magasin. Le « Télécafé » était la base d´existence de Mouctar Bah et lieu de rencontre en l´initiative à la mémoire d´Oury Jalloh. C'est une place où les gens Africains de Dessau et de la région se rencontrent, parlent ensemble et avec leurs familles et se sentent un peu plus surs que dans la rue. Il y avait toujours des gens a Dessau qui n'aimaient pas ce magasin.

La collaboration évidente des institutions étatiques sert a denier toute connexion entre le racisme, la mort de Oury Jalloh et la fermeture du magasin de Mouctar Bah. Ces incidents, qui se passent d'une façon tellement bureaucrate et silencieuse, montrent clairement l'intention de cacher la vérité de la mort de Oury Jalloh et d'opprimer n'importe quelle résistance contre des tels mesures inhumains et non-démocrates.

La réalité du racisme quotidien:
Partout en Europe, la réalité de la vie des réfugiés et émigrés s´empire de plus en plus au jour le jour. L´accroissement de la persécution et criminalisation caractérisent l´expérience quotidienne des non-européens sous forme de plus de violence, plus de contrôles policiers, plus de refoulements. De cette manière, la haine existante et l´exclusion des pays hôtes se sont de plus en plus renforcées. C´est d´usage de parler du racisme des nazis dans les rues, et par contre le silence est de mise quand il s´agit du racisme dans les institutions étatiques.

Pression publique:
Quoique la presse à plusieurs occasions reportât de l´arrière plan raciste en relation aux sombres circonstances de la mort d´Oury Jalloh et quelques initiatives aient exigé une clarification complète des contradictions, le tribunal bloque toujours les procédures légales.

Il y a une nécessité de créer une pression suffisante maintenant afin qu´on puisse avoir au moins un jugement.

Arrêtez l'impunité des responsables et la criminalisation des personnes innocentes!

Nous ne serons pas intimides et nous exigeons :
Vérité, Justice, Compensation !!! Contre le racisme et la violence étatique !!! Arrêtez la terreur policière contre le réfugié(e)s et immigré(e)s !!! Brisez le silence !!!